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La géologie de l’ingénieur

Création de l’AIGI et du CFGI

Extrait de "Géologie de l’ingénieur : actualité et perspectives" (CFGI, 2018).

La naissance de l’Association internationale AIGI

A l’occasion du XXIIe Congrès géologique international (IGC) à New Delhi le 12 décembre 1964, Asher Shadmon, (Israël), prend l’initiative de provoquer la toute première réunion de travail sur le thème des « matériaux de carrières et autres produits utilisés en ingénierie ». En effet, malgré les tonnages considérables et la grande valeur de ces matériaux, ce sujet était, jusqu’à cette date, absent des discussions aux congrès géologiques. Il propose aussi que l’Union internationale des sciences géologiques (UISG - IUGS) crée et finance une commission internationale dédiée à cette thématique. Suivant cette première réunion, un groupe restreint comportant des représentants d’Israël, de l’Inde, de la Turquie et des USA suggère que cette commission devrait aussi s’intéresser à la relation entre ces matériaux dans leur environnement d’origine et les travaux d’ingénierie correspondants. Par conséquent, le 16 décembre, une « commission sur la géologie de l’ingénieur » est proposée, avec deux sous-commissions : l’une relative aux matériaux rocheux, l’autre relative aux rapports entre roches en place et travaux d’ingénierie.

Un jour plus tard, la motion suivante est adoptée à l’unanimité : « Il est recommandé qu’une Commission distincte sur la « géologie de l’ingénieur » soit constituée dans le cadre des Congrès géologiques internationaux (IGC) ou de l’Union internationale des sciences géologiques (IUGS). [...] L’objectif de cette commission et de ses sous-commissions serait de promouvoir la connaissance et la dissémination d’informations sur la géologie de l’ingénieur, de collecter des études de cas, de préparer des synthèses bibliographiques et des inventaires de référence, de fournir des informations sur les travaux de recherches récentes ou en cours, de collecter des données statistiques géologiques sur les industries extractives et d’identifier une liste d’autres recherches nécessaires. Les travaux devraient être regroupés par référence aux zones climatiques : (1) zone tropicale, (2) zone tempérée, (3) zone aride et (4) zone périglaciaire. »

Le 19 décembre, le comité exécutif de l’IUGS est réservé sur cette proposition. Le problème ne concernait pas l’intérêt pour la géologie de l’ingénieur mais bien les ressources limitées de l’IUGS qui ne permettraient pas de financer une nouvelle commission permanente. Il est alors décidé de créer un comité restreint en charge de produire et de présenter un rapport sur l’état de la situation en lien avec les sociétés internationales de mécanique des sols et de mécanique des roches, ainsi qu’avec les différentes sociétés nationales de géologie de l’ingénieur existantes.

Le 21 décembre, les membres présents décident de tenir immédiatement une nouvelle session de travail, durant laquelle il est décidé unanimement de créer l’AIGI : Association Internationale de Géologie de l’Ingénieur (IAEG : International Association for Engineering Geology). Il s’agit donc de l’assemblée fondatrice de l’Association. Plusieurs pays étaient représentés : l’Afrique du Sud, la Belgique, l’Espagne, la France (avec M. Arnould et J. Lakshmanan), l’Inde, Israël, l’Italie, la Norvège, la Turquie, les USA. Un comité provisoire est aussi créé pour conduire les activités initiales, composé de A. Shadmon (Israël) comme président, M. Arnould (France) comme secrétaire général et les membres suivant : E. Beneo (Italie) ; VS Krishnaswamy, RS Mithal et MS Balasundaram (Inde) ; et K. Erguvanli (Turquie). Des représentants d’autres pays seront ensuite cooptés.

On notera que le nom de l’Association, en anglais, est : Association for …, avec l’objectif de regrouper des professionnels du secteur tout en faisant la promotion de la discipline. La traduction, en français : Association de … pourrait être jugée restrictive. Par ailleurs, le nom de la discipline scientifique et technique, en anglais, est : Engineering geology. La traduction, en français : Géologie de l’ingénieur pourrait porter à confusion quant aux professionnels concernés par la discipline. Il faut bien comprendre que le substantif geology, ou géologie, est précisé par le qualificatif engineering ou de l’ingénieur.

Les deux premières années

Les deux premières années de l’association ont été consacrées à l’amélioration du comité provisoire pour garantir qu’il disposait d’une véritable représentation internationale. Vers la fin de 1966, il comprenait, en plus des membres fondateurs, AM Hull (USA), président de l’association américaine des ingénieurs géologues ; EM Sergeev et NV Kolomenskii (Union Soviétique) ; Q. Záruba (Tchécoslovaquie) ; MD Ruiz (Brésil) ; et G. Champetier de Ribes (France) qui était alors co-opté dans la fonction de trésorier. Des discussions étaient toujours en cours avec l’Australie, le Japon et le Mexique. Les deux premières années ont aussi été consacrées à établir des statuts et à préparer un programme de travail.

La vocation et les missions de l’AIGI furent définies dans les statuts en ces termes :

« Article 1 : le champ de la géologie de l’ingénieur couvre les applications des sciences de la Terre à l’ingénierie, l’aménagement et la planification, la construction, la prospection, la caractérisation et le traitement des matériaux.

Article 2 : la vocation de l’AIGI est d’encourager la recherche, la formation et la dissémination des connaissances en développant la coopération internationale relative aux domaines de l’ingénierie ».

Une demande d’affiliation de l’AIGI a été présentée en 1967 lors d’une réunion du comité exécutif de l’IUGS et fut acceptée. Cette décision a ensuite été ratifiée à l’unanimité lors de l’assemblée générale de l’IUGS, le 23 Août 1968, à Prague.

La première assemblée générale

Lors de la période qui suivit, les contributions des collègues de l’Association tchécoslovaque furent notables, en particulier celles de Q. Záruba et de J. Pasek. Ils étaient tous deux en charge de l’organisation de la section géologie de l’ingénieur du XXIIIe Congrès géologique international de Prague en 1968, auquel ils présentèrent les orientations de l’AIGI.

Ils organisèrent aussi le premier symposium scientifique de l’AIGI à Brno (Tchécoslovaquie), du 26 au 28 avril 1968, puis un second sur « la géologie de l’ingénieur et l’aménagement du territoire » à l’occasion du congrès géologique international. La première assemblée générale de l’Association s’est tenue le 23 août 1968 à Prague durant le congrès mentionné ci-dessus. Au moment du congrès, le pays était durement touché par les mouvements des troupes soviétiques : l’assemblée générale s’est néanmoins déroulée, les statuts ont été adoptés et un comité exécutif fut élu pour une durée de quatre ans, en remplacement du comité provisoire. Le nouveau comité était composé ainsi : président : Q. Záruba (Tchécoslovaquie) ; secrétaire général : M. Arnould (France) ; trésorier : G. Champetier de Ribes (France) ; ancien président : A. Shadmon (Israël) ; vice-président pour l’Europe : L. Calembert (Belgique) ; vice-président pour l’Amérique du Nord : L. Cluff (USA) ; vice-président pour l’Amérique du Sud : MD Ruiz (Brésil) ; vice-président pour l’Australie : L. Oborn (Nouvelle Zélande) ; vice-président pour l’Asie : H. Tanaka (Japon) ; vice-président pour l’Afrique : un représentant du Ghana ; et plusieurs membres : NV Kolomenskij (Union Soviétique) ; A. Nemock (Tchécoslovaquie) ; J. Janjic (Yougoslavie) ; R. Glossop (Royaume Uni) ; A. Drucker (République Fédérale d’Allemagne) ; et JM Crepeau (Canada). En plus du comité exécutif, trois groupes de travail étaient institués : i. Glissements de terrain, sous la responsabilité de J. Pasek (Tchécoslovaquie) ; ii. Roches solubles, sous la responsabilité de F. Reuter (République Démocratique d’Allemagne) et K. Erguvanli (Turquie) ; iii. Cartographie géotechnique sous la responsabilité de M. Matula (Tchécoslovaquie).

Finalement, il fut décidé d’organiser des congrès internationaux spécifiquement pour l’AIGI, tous les quatre ans, et de les tenir en alternance avec le congrès géologique international (IGC). Les premiers congrès avec assemblée générale ont donc été les suivants : New Dehli (Inde) lors du XXIIe IGC en 1964 ; Prague (Tchécoslovaquie) lors du XXIIIe IGC en 1968 ; Paris (France) : 1er Congrès international de l’AIGI en 1970.

Le Bulletin de l’AIGI

La première édition du Bulletin a été distribuée lors du premier congrès de l’AIGI en septembre 1970 à Paris. Sa préparation fut rendue possible grâce à l’implication personnelle de Q. Záruba, le président en fonction de l’AIGI, J. Pasek, M. Arnould et de plusieurs personnes de l’équipe de l’École des Mines de Paris. Initiée comme une simple publication artisanale, le Bulletin est devenu une référence scientifique parmi les journaux à comité de lecture les plus respectés dans les domaines de la géologie de l’ingénieur, de l’environnement et des géosciences, et bien connu sous le nom de « Journal officiel de l’AIGI ». Il est désormais publié par Springer et édité par l’Association sous le titre de Bulletin de Géologie de l’Ingénieur et de l’Environnement (Bulletin of Engineering Geology and the Environment : BEGE).

La création du CFGI

Le CFGI : Comité Français de Géologie de l’Ingénieur et de l’Environnement, groupe français de l’AIGI, a été fondé le 12 juin 1968 par Marcel Arnould. Suivant le droit français, c’est une association régie par la loi du 1er juillet 1901. Le CFGI a été déclaré d’utilité publique par décret du 2 mai 1977.

Selon l’Article 1 des statuts, son but est de « promouvoir les études intéressant directement ou indirectement la géologie de l’ingénieur et de l’environnement et d’en diffuser les résultats ».

Selon l’Article 2 des statuts, l’action de l’association « s’exerce en vue de la promotion de la recherche théorique et technique, notamment par l’organisation de conférences et de congrès, par la participation de ses membres à des manifestations de même nature organisées par d’autres groupements et par la diffusion de publications se rapportant à son objet ».

Conclusion

Cette présentation des origines de l’AIGI et du CFGI peut être conclue par le rappel d’une idée chère à tous les fondateurs de l’AIGI et reprise plus tard par R. Wolters. Celui-ci suggéra l’idée suivante : « l’AIGI est plus qu’une association : c’est un état d’esprit, une attitude, une volonté d’avoir un esprit ouvert à la coopération internationale ; c’est un esprit collectif qui cherche à développer des relations humaines fortes autant que des échanges scientifiques ». Le CFGI adhère totalement à cette proposition.

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